Écrire, toujours écrire, sans frein, sans filtre, écrire tout ce qui vient. Voilà les conseils de dizaines d'écrivains, idoles ou inconnus. Ils sont bien gentils, mais quand mes articles coincent, ce n'est pas ce qui me passe par la tête que j'aimerais écrire.
J'ai une longue liste de sujets super cool à traiter. J'ai une série de brouillons, parfois juste quelques lignes, ou même quelques mots mais rien n'y fait. Je pourrais les regarder fixement pendant des heures, tenter mille débuts de phrases, je serais incapable d'y ajouter quoi que ce soit.
Parfois je me force à finir quelque chose, parce que ça traîne depuis trop longtemps, que j'ai envie de m'en débarrasser. Et bien que le résultat ne me plaise pas, je le publie, parfois, parce que mon blog est mort-vivant, ou que j'espère me motiver et relancer la machine.
Mais finalement, dans ces moments, c'est surtout autre chose que j'ai envie d'écrire. Quand je bâcle un article, ou que j'en jette un autre, ce n'est pas par paresse ou par démotivation. C'est pour enfin me donner le droit d'écrire ce que je n'ai pas prévu.
Après tout, peut être peut-on en faire des articles, de ce qui nous passe par la tête entre ces autres articles qui décidément ne se décident par sortir. Peut être est-ce la clef, écrire ce qui vient et non ce qu'on veut. Écrire ce qui vient et faire le tri après. Ou pas. La preuve.